X3800
Autorails X3800 dit « Picasso »
Puissance |
300ch |
Longueur |
21,85m |
Masse |
31,5t |
Autonomie |
700km |
Mise en service entre 1950 et 1961, cette série de 251 autorails (type X3800 dit Picasso) roulait dans toute la France, ce qui créa sa popularité auprès de la population. Avec sa cabine de
conduite unique, placée en toiture pour des raisons d'économie, cet autorail à vite trouvé son surnom : Picasso, rappelant l'originalité des œuvres du peintre du même nom.
Ces engins, limités à 120 km/h , étaient au début de leur carrière aménagés avec 67 places (dont 5 en strapontins) en 3e classe. Les 251 engins de cette série ont été ventilés sur tout
le territoire français afin de faire revivre certaines lignes que le second conflit mondial avait affaibli. C'est la naissance des « ter ».
A partir de 1975, la SNCF commence à fermer de nombreuses lignes rurales jugées peu rentables, ce qui entraine la radiation d'autorails X3800 se trouvant sans usage ou qui avaient épuisé leur
potentiel kilométrique. Vers 1980, la SNCF réceptionne les autorails de série X2100 et X2200, provoquant ainsi la radiation de nombreux autorails restant. A partir de cette date, certaines
Associations de passionnés pensent à sauver quelques autorails afin de les faire circuler sur des circuits touristiques.
L'heure de la fin arrive en mai 1987 quand les dépôts de Mohon et de Nevers cessent de faire circuler leurs « Picasso ».
Actuellement, de nombreux X3800 roulent pour des Associations. Cependant, la SNCF a transformé, comme pour la RGP2, l'X3997 en VZL X3997 pour la vérification de ses lignes.
L'X3997 à Sotteville